
« VOICI UN APERÇU DE LA SÉQUENCE DES ÉVÉNEMENTS, DEPUIS LE JOUR DE L'ACCIDENT JUSQU'À AUJOURD'HUI 2025. »
18 Décembre 1995.
« Par une soirée enneigée à Montréal, Nancy Leblond prenait place à l'avant d'un véhicule de location de la compagnie BUDGET, conduit par son amie. en descendant une rue, cette dernière a perdu le contrôle du véhicule, qui a alors percuté une voiture stationnée en bordure de la chaussée. À l'impact, le coussin gonflable du siège passager avant s'est déployé, mais une défaillance liée à un vice de fabrication a causé sa rupture, laissant s'échapper des gaz nocifs. Nancy Leblond a été exposée aux produits chimiques, inhalés directement et reçus au visage.
Les policiers intervenus sur les lieux ont constaté une anomalie avec le coussin gonflable du
véhicule - une pontiac Firefly (GM) - et ont recommandé qu'il soit analisé par des spécialistes de la Polytechnique de Montréal. »
« Les spécialistes de la Polytechnique de Montréal ont procédé à l'analyse du coussin gonflable. selon leur expertise, celui-ci présentait un défaut de fabrication.»
« Lors de son transport vers le centre hospitalier ST. Mary's, les ambulanciers ont utilisé des jets d'eau pour éliminer les substances chimiques présentes sur le visage de Nancy Leblond. »
« D'après le rapport médical rédigé par le medecin de l'urgence, Nancy Leblond a subi une brûlure chimique de second degré.»
« En raison de la responsabilité liée à la fabrication du coussin gonflable, le dossier de Nancy Leblond a été confié au procureur de la couronne, Me Marc-André Gravel.»
« Nancy Leblond, sa cliente, a déjà été avisée par Me Marc-André Gravel qu'il ne s'engageait jamais dans une cause qu'il considérait perdue.»
« Le procureur de la couronne concerné n'a jamais entrepris de démarches concrètes afin d'appuyer Nancy Leblond dans sa cause particulière.»

Madame Leblond à l'hôpital St. Mary's de Montréal et 24h après

Trou dans le coussin gonflable ( vice de fabrication)
1996.
« Les brûlures chimiques subies par Nancy Leblond sont irréversibles. Elle éprouve des douleurs intenses dès que son visage est exposé à des environnements climatisés. Pendant la saison hivernale, elle souffre de violentes crises de névralgie du trijumeau, touchant ses trois branches. Ces douleurs persistantes compromettent considérablement sa qualité de vie.»
« Après que les experts de la Polytechnique de Montréal ont terminé l'analyse du coussin gonflable, le Federal Bureau of Investigation (F.B.I.) a saisis les documents de Nancy Leblond sans obtenir le consentement préalable du procureur de la couronne, Me Marc-André Gravel.»
1997.
« Nancy Leblond a été soumise à plusieurs examens effectués par les spécialistes qu'elle a rencontrés, notamment un test de sensibilisation au froid sur la partie droit de son visage, là où elle a été exposée aux substances chimiques. Depuis le 18 décembre 1995, elle souffre de vives douleurs affectant les trois branches du nerf trijumeau.»
« Pour mieux situer le cas de Nancy Leblond, il convient de préciser que lors du test de sensibilité au froid, elle a ressenti d'intenses décharges, comparables à de fortes tensions électriques.»
« Alors qu'elle étudiait à l'Académie internationale de la mode et du design de Montréal, Nancy Leblond avait un ami dont le père, monsieur Marcel Prudhomme, était sénateur au sein du gouvernement canadien. Celui-ci lui aurait indiqué que si un cas similaire au sien s'était produit ailleurs qu'au Québec, sa cause pourrait être estimée à une valeur excédant 30 000 000$ US.»

Test - Réaction du visage après une courte exposition au froid
1998.
Nancy Leblond éprouve des difficultés à ouvrir et fermer la mâchoire, ce qui complique la mastication des aliments et provoque des douleurs aigues devenues insupportables. Elle souffre également de vomissements fréquents.
Lors d'une consultation avec des spécialistes en chirurgie maxillo-faciale et en neurologie, il a été constaté que Nancy Leblond présentait un cas d'une grande complexité. Aucun mouvement de l'articulation temporo-mandibulaire n'était observé, et un diagnostic de névralgie du trijumeau touchant les 3 branches a été posé. Les experts ont établi que ces troubles étaient directement liés à son accident survenu le 18 décembre 1995.
Nancy Leblond a interpellé le gouvernement du Québec afin d'obtenir du soutien en matière d'emploi et de solidarité sociale.
1999.
Afin de traiter sa béance mandibulaire, Nancy Leblond consulte des spécialistes en chirurgie
maxillo-faciale et en dentisterie. Elle prévoit utilliser des plaques occlusales, l'une pour le jour et une pour la nuit. Le chirurgien de l'hopital de l'enfant-Jésus recommande une intervention chirurgicale pour corriger cette anomalie.
Par l'intermédiaire de son procureur de la couronne, Me Marc-André Gravel, Nancy Leblond a appris que la législation québécoise sur le principe de « No-Fault » l'empêche d'intenter une poursuite contre le constructeur automobile (GM) ainsi que la société de location de véhicules (BUDGET) pour obtenir réparation.
2000.
À la suite d'un grave accident de la route, Nancy Leblond vit désormais de l'aide sociale, étant contrainte sévère à l'emploi. Elle éprouve d'importantes difficultés à rembourser ses dettes d'études. Après une intervention chirurgicale à la mâchoire, au cours de laquelle 19 vis lui ont été posées, elle a dû se nourrir pendant plusieurs mois à l'aide d'une seringue, avec des aliments préalablement réduits en purée au malaxeur - Principalement des textures très molles, comme les petits peau de bébés.
L'intervention chirurgicale, incluant la pose de 19 vis, a été effectuée dans le but de corriger la béance mandibulaire dont souffrait Nancy Leblond.
Nancy Leblond a fait la rencontre de Patrick Dupuis, qui demeure en 2025 son conjoint, son principal aidant naturel, ainsi que le président de la Fondation Nancy Leblond.
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Première opération à la mâchoire en 2000.

Intervention chirugicale et pose de 19 vis pour corriger son problème de béance à la mâchoire.
2001.
Elle doit fréquement se rendre à l'urgence de l'hôpital de l'enfant-Jésus en raison de crises aiguës de névralgie du trijumeau touchant les trois branches, accompagnées de douleurs intenses au visage et de vomissements.
Selon les examens en médecine nucléaire, aucune modification significative de la mâchoire n'a été observée à la suite de la chirurgie de cinq heures réalisée en 2000.
2002.
Les résultats de la scintigraphie osseuse ont révélé une dégénérescence mandibulaire, ayant necessité une nouvelle intervention chirurgicale similaire à celle pratiquée en 2000, d'une durée équivalente de cinq heures.
Elle porte une nouvelle plaque occlusale pour la nuit.
2003.
Nancy Leblond continue de souffrir de douleurs faciales intenses, accompagnées de fortes sensations de décharges électriques. Ces symptômes persistants nécessitent des consultations régulières auprès de son chirurgien et de son neurologue.
2004.
Le médecin de famille a confirmé que, en raison de ses incapacités et des séquelles graves et irréversibles qu'elle présente, Nancy Leblond est désormais dans l'impossibilité d'exercer un emploi, de poursuivre ses études ou de pratiquer ses activités habituelles.
En raison de son traitement médicamenteux intensif - soit environ 10 000 comprimés par année - Nancy Leblond est dans l'incapacité de conduire un véhicule ou d'avoir des enfants. Elle doit également se prémunir en tout temps contre le froid, les courants d'air et les variations de température.
Les douleurs qui ravagent son visage échappent à tout contrôle, tandis que sa peau semble consumée par un brasier perpétuel.
Nancy Leblond est dans l'impossibilité d'intégrer le marché du travail en raison des contraintes que lui impose l'assistance sociale.
Nancy Leblond adresse une demande au ministre de l'éducation, M. Pierre Reid, afin d'obtenir une compensation relative à ses dettes d'études.
2005.
Nancy Leblond consulte son médecin de famille en raison de violentes sensations de décharges électriques affectant son oeil et sa joue droits, ainsi que de vives douleurs persistantes aux dents et à la mâchoire.
La névralgie du trijumeau dont souffre Nancy Leblond, chimiquement atteinte au niveau de ses trois branches, demeure incontrôlable.
Compte tenu de son état de sa santé et de son incapacité à exercer un emploi, les dettes d'études de Nancy Leblond ont été prises en charge par le ministre de l'éducation.
2006.
À la suite d'une chute de pression à cause d'une crise du trijumeau sévère et accompagnée d'un évanouissement, un électroencéphalogramme a été prescrit à Nancy Leblond afin d'écarter la possibilité d'une épilepsie.
Nancy Leblond entre en contact avec de nouveaux spécialistes en neurologies et en chirurgie maxillo-faciale,ainsi qu'un ophtalmologiste et un orthoptisite pour traiter les douleurs localisées à l'oeil droit.
Nancy Leblond communique avec le ministre des transports, M. Michel Des prés, dans le but d'engager des démarches judiciaires à l'encontre du constructeur automobile GM et de la société de location de véhicules BUDGET.
2007-2008.
Il est essentiel que Nancy Leblond consulte régulièrement son médecin de famille ainsi que son neurologue, afin de réaliser de nouveau examens et d'adapter son traitement, en raison des effets secondaires persistants et des troubles cognitifs qu'elle éprouve.
Nancy Leblond a sollicité le cabinet du premier ministre du Québec, M. Jean Charest, afin qu'une modification soit apportée à la clause du régime « No-Fault ». Cette requête a ensuite été transmise au ministre de la justice, M. Jacques P. Dupuis.
La demande de Nancy Leblond a également été portée à l'attention du ministre du conseil exécutif et de Mme Julie Boulet.
Nancy Leblond a sollicité l'animateur M. Claude Poirier pour qu'il mette en lumière sa cause exeptionnelle. Bien que celui-ci ait été sensible à sa situation, son employeur, LCN, a choisi de ne pas approfondir son engagementdans cette démarche.
LCN à cet époque son commanditaire était GM ( ici la bonne nouvelle Général Motors ).
Voilà pourquoi ?
La démarche initiée par Nancy Leblond a été portée à l'intention de Mme Marie Blanchet, conseillère au cabinet du ministre des transports du Québec, M. Jacques P. Dupuis, dans le but d'accroître les pressions visant à revoir la loi québécoise du régime « No-Fault ».
2009-2010.
Nancy Leblond est fréquement sujette à des crises de névralgie du trijumeau qui affectent ses trois branches, provoquant des douleurs intenses. Son état de santé reste vulnérable face aux variations climatiques et aux changements de température du Québec, qui tendent à aggraver ses symptômes.
Lors de ses rendez-vous médicaux, le neurologue Louis Verret rencontre Nancy Leblond afin d'évaluer l'évolution de son état de santé et d'ajuster son suivi clinique en conséquence.
Après avoir interpellé LCN via une publication en ligne, Nancy Leblond a sollicité l'animateur M. Jean-Luc Mongrain afin qu'il s'exprime publiquement sur sa situation particulière. Malgré ses efforts, aucune réponse n'a été transmise par le média.
Nancy Leblond a sollicité le soutien de l'association des grands brûlés de Québec ( F.L.A.M. ), qui lui a remis une carte de membre et lui a offert une forme d'assistance.
En se prévalant de la loi sur l'accès à l'information, Nancy Leblond a interpellé le sénat canadien afin d'obtenir 305 pages de documents liés aux démarches gouvernementales concernant sa cause exceptionnelle. Toutefois, la majorité des pages reçues étaient lourdement caviardées, révélant une volonté manifeste d'entraver l'accès à l'information et de maintenir l'opacité autour de ce dossier.
2011-2016.
Pour atténuer les symptômes liés aux fluctuations climatiques du Québec, son médecin généraliste et son neurologue lui recommandent de vivre dans un environnement plus
propice à sa qualité de vie.
Nancy Leblond, souffrant de spasmes oculaires du côté droit et de douleurs chroniques dûes à une névralgie du trijumeau, est suivie par un neuro-ophtalmologiste. Pour atténuer ces manifestations, elle reçoit périodiquement des injections de BOTOX ciblée sur la zone droite de son visage.
Année après année, Nancy Leblond se voit contrainte d'ingérer des milliers de comprimés afin de calmer des douleurs omniprésente, révélant l'ampleur invisible de sa souffrance.
Nancy Leblond s'est tournée vers sa députée, Mme Agnès Maltais, afin d'obtenir un appui dans le règlement du montant exigé pour la confection d'une plaque occlusale à l'université Laval,
indispensable au traitement de son problème mandibulaire.
Malheuresement, la société de l'assurance automobile du Québec ( S.A.A.Q. ) a rejeté son dossier, et la députée n'a pas été en mesure de donner suite à la demande de Nancy Leblond.
Dans le cadre de sa mobilisation, Nancy Leblond s'entretient avec Me Marc Bellemare, sensible à sa cause, ce dernier l'incite à poursuivre ses efforts pour faire évoluer le régime « No-Fault » et la soutient dans cette quête.
À deux reprises, Nancy Leblond a transmis une importante documentation au journal de Québec dans l'espoir d'échanger avec le journaliste M. Richard Martineau au sujet de sa situation particulière. celui-ci n'a jamais donné suite à sa demande.

Traitements périodiques au BOTOX
Vidéos d'une crise de névralgie du trijumeau - Urgence - Hôpital de l'Enfant-Jésus - Février 2015
MADAME PAULINE MAROIS, PREMIÈRE MINISTRE DU QUÉBEC
En novembre 2013, Nancy Leblond a entrepris des démarches auprès de la première ministre du Québec, Mme Pauline Marois, afin d'obtenir un soutien pour sa cause.
Le 22 novembre, elle reçoit une lettre officielle de la part de Mme Marois,dans lequelle on peut lire :
« Soyez assurée que nous avons pris connaissance avec intérêt...»
La lettre indique également :
« ce dossier relève du ministre des transports, M. Sylvain Gaudreault...»
Or, malgré cette recommandation et l'aval implicite de la première ministre, le ministre des transports n'a jamais communiqué avec Mme Leblond.
VÉRONYQUE TREMBLAY, DÉPUTÉE DU PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC
En 2016, Mme Véronyque Tremblay, députée Libéral du Québec, s'est engagée à soutenir Nancy Leblond dans la présentation d'une pétition à l'Assemblée Nationale visant à reviser la loi sur le No-Fault.
Lors de son allocution à l'Assemblée Nationale - En présence de Mme Leblond et son conjoint, M. Patrick Dupuis - La députée a déclaré :
« Attendu que, entre autres, Mme Nancy Leblond est victime d'une injustice, n'ayant jamais eu la possibilité de poursuivre le constructeur automobile responsable des blessures graves et permanentes subies lors d'un accident qui a bouleversé sa vie...»
Malgré cette déclaration publique, Mme Tremblay et le parti libéral du Québec n'ont pas permis à Mme Leblond de retrouver - Comme il avait été suggéré - sa dignité, ni d'améliorer sa santé et sa qualité de vie.
2017-2022.
LE DÉPUTÉ DE DEUX-MONTAGNES, M. BENOÎT CHARETTE
Mme Nancy Leblond exprime sa profonde déception à l'égard du député de Deux-Montagnes, M. Benoît Charette. Selon elle, il lui aurait transmis, au fil des années, des informations trompeuses qui ont affecté sa santé mentale et sa confiance personnelle.
Elle afirme que ce comportement répétitif et les promesse non tenues ont nui à sa dignité et a son bien-être tenus responsables de l'impact de leurs paroles.
Avant même que le ministre des transports, M. André Fortin, n'entre dans le bureau du parlement du Québec, Mme Nancy Leblond et son conjoint, M. Patrick Dupuis, étaient déjà sur place avec le député de Deux-Montagnes, M. Benoît Charette.
Durant ce moment d'attente, M. Charette aurait affirmé que si son parti politique, la Coalition Avenir Québec (CAQ), obtenait une majorité aux élections provinciales de 2018, Mme Leblond retrouverait pleinement sa dignité et accéderait à de meilleures conditions de vie pour améliorer sa santé.
Bien que la CAQ ait remporté les élections et exercé deux mandats au pouvoir, Mme Leblond affirme qu'aucun geste concret n'a été posé pour répondre à ses attentes. Elle se dit ignorée et exclue par les instances politiques malgré les engagements verbaux.
En 2025, après 30 années de démarches, elle conclut que des personnalités influentes de la société québécoise ont manqué de considération envers sa santé et sa dignité. elle souligne que, malgré une charte québécoise et canadienne des droits et libertés est bien rédigée, son application demeure selon elle largement déficiente.
LA LOI 22 DU QUÉBEC
La Fondation Nancy Leblond a joué un rôle actif dans la création de la loi 22 en déposant un mémoire auprès du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ).
Modifiée le 1er Juillet 2022, la loi 22 a apporté quelques bonifications aux indemnités pour les victimes d'accidents de la route. Malgré ces ajustements, Nancy Leblond juge que les changements son insuffisants. depuis 1995, elle milite inlassablement pour une transformation majeure du régime d'assurance automobile sans égard à la faute.
Elle revendique notamment le droit, actuellement interdit, de poursuivre les fabricants de véhicules et de pièces défectueuses en cas de defaillance liée à un accident.
Mme Leblond dénomce le fait que les promesses formulées par certains élus, notamment
ceux de la CAQ, n'ont pas été honoré, la laissant dans une impasse malgré les reformes
annoncées.
2022
En tant que victime de la route, Nancy Leblond a déplosé un mémoire à la comission des transports dans le cadre de l'étude du projet de loi 22 ( PL22).


La fondation Nancy Leblond, organisme privé depuis sa création, s'implique activement dans la défence des droits des citoyens face au régime d'assurance automobile « No-Fault ». Elle a déposé deux pétitions visant à amender cette loi pour en corriger certains aspects jugés injustes.
En parallèle, la Fondation recueille des dons à l'échelle du Québec afin de financer les recherches sur le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) de type 1 et 2, et pour appuyer Nancy Leblond dans l'obtention des soins necessaires à sa santé.

Site Web de la Fondation



